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Extraction des dents de sagesse

Extraction  des dents de sagesse

Ancre 1

Pourquoi ?

La troisième molaire, plus communément appelée, dent de sagesse est l’organe dentaire le plus postérieur de chacune des arcades dentaires. Son éruption survient entre 18 et 25 ans et peut être rendue compromise par un manque de place et/ou une malposition. Ainsi il est fréquent que la dent de sagesse soit le siège d’accidents douloureux, inflammatoires, infectieux, tumoraux…. C’est pourquoi l’indication d’extraction des dents de sagesse peut être posée.

La dent de sagesse, en cas de malpositon, est fréquement l'origine de douleurs.
Signes radiologiques de manque de place des dents de sagesse. Radio panoramique.

Comment ?

Cette intervention est menée sous anesthésie locale au cabinet en une ou plusieurs séances. Elle ne nécessite pour le patient ni hospitalisation ni d’être accompagné.

Le temps opératoire est de 20 minutes pour 2 dents de sagesses et 40 minutes pour les 4.

Le principe de la chirurgie est d’inciser la gencive, fraiser l’os, sectionner la dent, extraire les fragments et suturer la gencive à l’aide d’un fil de suture résorbable.

Après l'intervention

Un certain nombre de suites post-opératoires normales accompagnent l’extraction de dents de sagesse :

  • Les saignements : Il est fréquent qu'un petit saignement persiste pendant quelques heures à une nuit suivant l'intervention. Le traitement consiste à appliquer une compresse sur la zone de l'extraction et mordre sur celle-ci tant que le saignement ne s'est pas arrêté. Afin de ne pas évacuer le caillot sanguin qui s'est formé dans l'alvéole, les bains de bouche qui vous seront prescrits doivent être débutés avec délicatesse 24 heures après l'intervention et avec de l’eau froide ;

  • La douleur au niveau des zones opérées est plus fréquente en bas qu’en haut. Elle cède souvent avec des antalgiques et disparaît en une semaine. Un traitement adapté sera prescrit à votre sortie par votre chirurgien. Des glaçons enrobés dans un linge (pas directement sur la peau) diminuent le gonflement et la douleur ;

  • L'œdème (gonflement des joues) est fréquent mais très variable, surtout chez l’adolescent ;

  • Une limitation de l'ouverture buccale est fréquente pendant quelques jours.


Les risques

Tout acte chirurgical, même bien mené, comporte des risques de complications immédiates ou tardives, qui doivent cependant être relativisés au regard des bénéfices attendus :

  • Hématome et saignement persistant ;

  • Alvéolite : inflammation ou infection de l’alvéole dentaire ;

  • Cellulite : inflammation ou infection des tissus mous de la face ou de la bouche

  • Lésion d’une dent voisine, descellement d’une couronne, fracture d’une restauration dentaire, d’un bridge ou d’une dent.

  • Perte ou diminution de la sensibilité de la lèvre ou de la langue, le plus souvent transitoire (quelques semaines à quelques mois), et exceptionnellement définitive.

  • Fracture osseuse (notamment l’angle de la mandibule) pendant l’intervention ou pendant la phase de consolidation

  • Communication entre la bouche et le sinus qui se ferme seule le plus souvent (4 à 8 semaines). En cas de persistance, une intervention sera nécessaire pour obtenir sa fermeture.

  • Projection d’une dent de sagesse supérieure ou d’un fragment dans le sinus, en arrière du sinus ou dans la joue, pouvant justifier d’une nouvelle intervention.

En cas de complication, il est préférable de prendre contact avec votre chirurgien. Dans le cadre de la consultation, il vous a été exposé, pour votre cas précis, les risques et les effets secondaires de cet acte.

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